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1.
Revue du Rhumatisme ; 88:A118-A119, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1537042

ABSTRACT

Introduction L’étude PR Psy Covid a pour objectif principal d’étudier l’impact psychologique des personnes ayant une polyarthrite rhumatoïde au cours de la première année de pandémie covid-19. Patients et méthodes Il s’agit d’une enquête par questionnaire en ligne (site de l’ANDAR) menée en deux phases : avril 2020 (première vague) et fin janvier 2021 (après la deuxième vague). Un auto-questionnaire validé a été utilisé en phase 1. Les échelles HAD et SF 36 ont été ajoutées dans l’enquête de phase 2. Le critère principal est l’analyse du vécu d’isolement. Résultats Un total de 318 patients ont répondu en phase 1 (P1) et 316 en phase 2 (P2). Il s’agit majoritairement de femmes avec un sex-ratio de 8,94 en P1 et 6,2 en P2. Un peu plus d’un sujet sur deux est âgé d’au moins 50 ans. Un peu plus d’un tiers sont en activité professionnelle. Si l’anxiété est apparue majorée dès le 1er confinement, 60 % signalent une augmentation de la sensation d’anxiété après le deuxième confinement. Les items anxieux de l’échelle HAD ont un score élevé sans toutefois se révéler sur le versant panique. Les items modification du temps rendent compte de l’ampleur de la perturbation sur les rythmes, durées et ordre du temps. Le score « durée du temps » se majore de 19,5 %en P1 à 45,9 % en P2, témoignant de la sensation de jour sans fin et décrite par les patients dans la clinique. On n’observe pas d’impact sur la prise des traitements : suivi dans 90 % des cas en phase P1 et 96 % en phase P2. Déjà très impactée en P1, 49,3 % des répondants ont une humeur altérée en P2. Ce sont les items dépressivité et fatigue qui se sont largement aggravés (58 % des répondants) et 19,9 % quantifiant la fatigue comme permanente sur l’échelle SF 36. Les troubles du sommeil affectent 45 % des répondants en P2. Tous les items de l’échelle SF 36 sont impactés. Il y a une réduction des activités en lien avec le retentissement physique pour 49,1 %, une réduction des activités en lien avec le retentissement psychique pour 49,3 %. Une dégradation de la qualité de vie est retenue chez 45 % des répondants et 45,8 % pensent que leur santé va se dégrader. Le sentiment d’isolement se majore chez plus de 56 %. Plus de 90 % des sujets n’ont pas de suivi sur le plan psychologique. Conclusion Ces résultats confirment l’importance des confinements et de la pandémie notamment en termes d’impact sur l’anxiété, la dépression, la fatigue et les troubles du sommeil. Il est impératif aujourd’hui de repérer ces retentissements psychologiques et d’évaluer régulièrement la potentielle aggravation des troubles de l’humeur. Cet impact psychologique peut avoir des retentissements en termes notamment d’adhésion thérapeutique et conduire à des modifications ou des majorations de traitements inappropriés.

2.
Douleurs ; 22(4):159-162, 2021.
Article in English, French | EMBASE | ID: covidwho-1401420

ABSTRACT

The spread of the COVID-19 epidemic throughout the world has driven governments to adopt extraordinary measures and to impose a quarantine on the population. The daily restrictions imposed by this confinement, experienced abruptly by millions, could in some ways be likened to those already experienced by patients with chronic pain: a disrupted lifestyle with increased restrictions and fewer activities, and insecurity and uncertainty about the future… However, we have been able to observe that the COVID-19 confinement has complicated the organisation of chronic pain patients’ daily lives. Already confined due to their pain, quarantine conditions shut these patients up even more, in restrictive conditions that are out of keeping with their pre-epidemic lifestyle, resulting in increasing pain intensity for some, and reactivating frequently associated mental health vulnerability.

3.
Revue du Rhumatisme ; 87:A16, 2020.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-947406

ABSTRACT

Introduction La pandémie de Covid-19 a conduit la plupart des pays au monde à confiner leur population sur une période moyenne de 4 à 12 semaines. Les situations d’isolement peuvent avoir un impact important notamment sur l’anxiété et la dépression. Quelques études récentes ont montré que le confinement pouvait conduire à l’apparition de troubles de l’humeur voire d’un syndrome de stress post-traumatique. Or il existe dans les affections rhumatologiques chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde et la fibromyalgie une prévalence élevée de troubles de l’humeur. Il est aujourd’hui important de prendre un compte le retentissement psychologique de ce confinement récent chez les sujets douloureux chroniques. Matériels et méthodes L’étude PR-PSY-COVID (MCT04351399/1271RIPH3) est une étude conduite par questionnaire en ligne et adressée aux membres polyarthritiques de l’association ANDAR et ce au cours de la 5e semaine de confinement (20-27 avril 2020/éviction du biais de décompensation de troubles de l’humeur préexistants). 37 questions ont été sélectionnées après validation de faisabilité du questionnaire par 10 patients experts. Le critère principal est le pourcentage de patients avec augmentation de la sensation d’isolement. L’analyse est faite en comparaison avec des patients douloureux chroniques en général souffrant de fibromyalgie (association fibromyalgie France et AFVD). L’analyse statistique comparative a été réalisée notamment grâce au test du Chi2. Résultats 344 patients avec polyarthrite rhumatoïde ont répondu dont 318 étaient en situation de confinement. 312 douloureux chroniques ont répondu dont 291 en situation de confinement. Le Tableau 1 reprend les principaux résultats sur les critères patients que sont l’anxiété, le stress, la tristesse de l’humeur, la dépression, la fatigue, les troubles du sommeil et la sensation d’isolement. 49 % des sujets PR ont mis en avant une augmentation de la sensation d’isolement versus 42,77 % pour les douloureux chroniques et fibromyalgiques (p=0,15). Conclusion Ces résultats confirment l’importance du confinement sur les troubles de l’humeur. En sortie de confinement il est essentiel de retenir et d’évaluer cette potentielle aggravation des troubles de l’humeur ;les critères patients étant pris en compte dans le cadre des évaluations composites d’activité de la maladie. Cette impact psychologique pourrait être associé par ailleurs à un défaut d’adhésion thérapeutique pendant la période de confinement et conduire aujourd’hui à des modifications injustifiées de la thérapeutique en particulier du traitement de fond.

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